Quetzal dans les bidonvilles


La coopérative UPAVIM

En Août 2000, Vincent Simon et Véronique Simar rencontrent la coopérative et le projet remarquable d’UPAVIMhttp://www.upavimcrafts.org (Unidas Para Vivir Mejor : Unies Pour Mieux Vivre), dans le bidonville de La Esperanza, Mezquital, dans la banlieue sud de la capitale Guatemala Ciudad.

Le projet UPAVIM a pour objectif d’améliorer la qualité de vie des femmes et de leurs familles, en leur donnant l’accès à l’éducation, à un travail, à une garderie pour leurs enfants, à un centre de santé de qualité.

« Nous sommes un groupe de 66 femmes vivant dans le bidonville de la Esperanza (L’Espérance), El Mezquital, et Villa Lobos I et II, zone 12, de Guatemala Ciudad. Nous sommes toutes femmes et mères au foyer. Quelques unes d’entre nous sont veuves, abandonnées, ou confrontées à l’alcoolisme dans nos familles. Nous avons commencé en 1988 avec le programme Enfant Sain, proposé dans les postes de santé de la paroisse de la Esperanza. Avec ce groupe, nous avons décidé de nous rassembler et de créer une coopérative d’artisanat pour améliorer nos conditions de vie »

UPAVIM, c’est une coopérative de femmes, fondée il y a douze ans par Barbara, une Américaine qui leur a offert les moyens d’exporter de l’artisanat grâce à ses contacts aux Etats-Unis, et les a aidées à construire une très bonne organisation pour ce projet. Comme la plupart des femmes travaillant ici, elles ont été battues par leurs maris, souvent alcooliques et violents. Upavim représente beaucoup à leurs yeux : une chance de travailler pour s’en sortir, un salaire qui les aide à maintenir leurs foyers, une éducation à la portée de leurs enfants et un lieu où l’on partage ses peines.

Tous les bénéfices de l’activité artisanale ont été réinvestis dans des projets à caractère social : il y a maintenant dans le bâtiment d’UPAVIM une maternelle avec deux classes Montessori, un dispensaire, un volant de volontaires qui logent sur la terrasse et donnent des cours de rattrapage à tous les enfants de Mezquital qui en ont besoin. L’atelier de couture pour la fabrication de l’artisanat, où chacune travaille chaque pièce et la signe, n’a rien du travail à la chaîne.  Il y a aussi une garderie pour les plus petits, et bientôt, dans le bâtiment déjà en construction, il y aura une maison pour les personnes âgées qui en auront besoin, ainsi qu’une bibliothèque de quartier.

 

QUETZAL ET UPAVIM

Quetzal se fournit en majeure partie dans la boutique de la coopérative pour obtenir l’artisanat qu’il revend sur les marchés en France : parce que nous admirons l’entreprise menée par UPAVIM, parce que nous connaissons parfaitement les conditions dans lesquelles sont produits les articles qu’elle vend, et parce que ces articles sont d’excellente qualité et produits de manière équitable, UPAVIM  demeure notre fournisseur principal.

ACTIONS RÉALISÉES DANS LE PASSÉ

Les ateliers Esperanza –

«Nous voulions, avec le Club Quetzal, qui a découvert UPAVIM grâce à ses recherches d’artisanat en commerce équitable, proposer à ces femmes qui surent si bien s’organiser, mais qui restent très inquiètes pour leurs enfants laissés seuls à la maison, un essai de solution. Et puisque l’art est une occupation noble, éminemment thérapeutique, si nécessaire, et toujours enrichissante parce qu’elle développe les sens, la sensibilité, la créativité, l’habileté et le savoir, ainsi que de nouvelles manières de voir le monde, pourquoi ne pas occuper les enfants en leur offrant des ateliers d’art ? Avec Vincent et UPAVIM nous avons donc organisé les ATELIERS ESPERANZA. Et comme j’ai non seulement l’habitude, mais aussi un véritable plaisir à donner ce genre d’enseignement, je me suis tout de suite proposée comme première intervenante pour ces ateliers. Cela permettait aussi que quelqu’un de Quetzal suive de près l’organisation et la réponse des jeunes.»

Véronique SIMAR

De Novembre 2001 à 2003 les ateliers fonctionnaient avec deux artistes, Jorge de León et Véronique Simar, 70 enfants bénéficiaient de ces ateliers. Une grande fresque a été réalisée. Une vente symbolique et une exposition itinérante de cette œuvre devait être organisée afin de récolter des fonds.

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Mais ce projet a dû être abandonné après ces premiers résultats encourageants